Qu'est-ce qu'on boit ?
Chaque jeudi, la SAQ met en prévente ses produits en ligne.
Voici ce que je mettrais dans ma caisse cette semaine.
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Contribution annuelle suggérée:
10 $ si vous achetez une bouteille une fois de temps en temps
25 $ si vous achetez pas mal tous les mois quelques bouteilles
50 $ ou plus si vous allez chercher pratiquement une caisse par semaine à la SAQ
**CERTAINES PLATEFORMES TRONQUENT LA FIN DE MON INFOLETTRE.
ASSUREZ-VOUS DE VOUS RENDRE JUSQU'À LA BIO POUR NE RIEN MANQUER. **
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Morgon Cou de Jus 2021 des Vignobles Bulliat (62,25$/MAGNUM!)
Rouge. Bio depuis 2010, domaine familial où Loïc, 7e génération à opérer, et son père Noël (lol) travaillent 28 hectares en Beaujolais répartis sur 8 appellations, dont 5 crus (Morgon, Fleurie, Chénas, Chiroubles et Moulin à Vent). Gamay provenant de sols de schiste friable colorant la terre d'ocre rouge. Macération longue et élevage en amphore. (oui oui, vous reconnaissez bel et bien la signature de Simon Roy sur les étiquettes).
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Beaujolais Villages Les Tours 2021 de Justin Dutraive (37,75$)
Rouge. Justin Dutraive aurait appris aux côtés de son oncle Jean-Louis Dutraive, vigneron du Domaine Grand'Cour (que je ne connais pas). Il travaille 2 hectares dans le Beaujolais depuis 2015. Vignes de gamay de 26 ans qu'il travaille 11 jours en macération carbonique puis ensuite 5 mois en inox.
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Côtes du Jura Corail 2017 du Château d'Arlay (38$)
Rouge. Le Château d'Arlay c'est en fait la production faite au château du même nom avec les vignes plantées autour, au centre du Jura. Ils sont présentement en conversion bio. Je n'ai jamais goûté, mais je suis curieux d'essayer. Corail, c'est l'idée de co-fermenter et macérer tous les blancs et rouge du Jura ensemble (les 5 traditionnellement plantés en tout cas). La fiche de la SAQ ne mentionne pas la présence de savagnin, mais le site des producteurs le fait. C'est nature par définition !
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Monbazillac Jour de fruit 2020 du Domaine l'Ancienne Cure (24,25$)
Sucre. Christian Roche représente la 5e génération à cultiver la vigne du domaine fondé au milieu du 19e. Il a récupéré en 84 et a commencé à embouteiller en 89. Le domaine est certifié bio depuis 2012. Ils font des vins sans soufre et, dans le cas présent, des vins moelleux. Cette cuvée est composée à 90 % de sémillon 10 % de muscadelle. La vendange se fait à partir de raisins botrytisés, ce qui concentre les sucres, et je crois que les autres raisins sont passerillés, donc séchés (également pour concentrer sucre et acidité). 130 grammes de sucre résiduel, à boire sur plusieurs jours, en fin de repas (dessert et/ou fromages).
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Pomme à chevreuil par Au Pied de cochon (19,35$)
Cidre mousseux. La rumeur voulant que la SAQ voulait offrir davantage de cidres artisanaux du Québec s'était rendue à mes oreilles, mais je ne pensais pas en voir aussitôt ! Sur le terrain de la cabane du Pied, on retrouve pas mal de pommiers. Ça fait plusieurs années que Vincent Dion-Lavallée s'occupe du volet cidrerie. Il fait des cidres fermiers naturels de super qualité. Macération de 24h et fermentation à basse température. On soutire plusieurs fois le cidre pour le clarifier, on le met en bouteille avant la fin de sa fermentation et on obtient une bonne bulle, sans dégorgement (ouvrir bien frais pour éviter tout dégat).
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Bérêche et Fils Brut Réserve (77,25$)
Champagne. Si vous ne connaissez pas ce producteur, C'EST QUE VOUS N'AVEZ PAS LU MON LIVRE ! L'un de mes champagnes d'entrée de gamme préféré de ce qui se retrouve en SAQ. Les frères Bérêche ont repris le domaine familial des mains de leurs parents il y a une quinzaine d'années. S'inspirant de pratiques biodynamiques, ils s'inscrivent plutôt dans la lutte raisonnée, préférant se garder une certaine marge de manoeuvre sur des millésimes particulièrement difficiles. Assemblage à parts pratiquement égales de chardonnay, pinot meunier et pinot noir, non millésimé. Des bulles texturées, marquées d'une longueur en bouche remarquable.
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Crémant d'Alsace de Bernhard & Reibel (26,55$)
Crémant. Deux familles ont fusionné leurs activités en 1981, donnant naissance à Bernhard & Reibel. En 2000, c'est Pierre Bernhard qui a succédé à sa mère Céline en reprenant le domaine. Ils sont certifiés bio depuis 2003, travaillant également en biodynamie sur les 23 hectares. Ils ont de la vigne sur plusieurs communes, mais de façon générale leurs vignes sont plantées sur des sols gréseux et granitiques. Pas d'achat de raisin et que des vendanges manuelles. Le site de la SAQ mentionne que c'est du 2016, mais ça fait 4 fois que le vin rentre sans que l'année ne soit mise à jour. Je pense que c'est non millésimé de toute façon. 80 % chardonnay et 20 % pinot noir avec un temps sur latte d'au moins 12 mois. Les doses de sulfites l'excluent du nature, mais la dernière fois que j'en ai bu c'était très bon.
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Faugères Champs pentus 2020 du Domaine Frédéric Brouca (27,65$)
Rouge. Frédéric Brouca est breton d'origine. Après une carrière en finances, il s'est recyclé dans la sommellerie pour suivre sa passion du vin. Il a éventuellement enseigné la sommellerie à Ottawa. C'est depuis 2012 que Frédéric et sa femme Élianne sont propriétaires du domaine en appellation Faugères. Le domaine était déjà travaillé en bio depuis 1997. On travaille les vins et les vermouths de Brouca au Candide depuis longtemps. Champs pentus est une cuvée d'entrée de gamme produite à partir de 15 parcelles principalement composées de schistes. Grenache, syrah et mourvèdre avec une touche de carignan. Trigger warning : les vins de Faugères sont rarement "sur le fruit". C'est souvent épicé, herbacé et un peu sur le cuir. Si j'ai ça dans mon cellier, je suis très content de timer la bouteille avec le repas, mais on est loin de la quille de soif pour le commun des mortels (j'attends mon courriel de Vanya qui me dit qu'elle n'est pas d'accord et qu'elle en boirait tout le temps, je suis prêt). Cela dit, des bouteilles comme celles-là, ça en prend dans un cellier, surtout pour le prix.
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Beaujolais blanc 2021 de Christophe Pacalet (31,75$)
Blanc. Christophe est né dans le Beaujolais. Il est né dans cet univers du vin : neveu de Marcel Lapierre, cousin de Mathieu Lapierre et de Philippe Pacalet (j'ai longtemps écrit qu'ils étaient frères, mais Rezin m'a corrigé). Il a étudié en biochimie, travaillé en cuisine, puis s'est lancé dans le négoce de vin en 1999. Ayant aidé sur le domaine Lapierre de 94 à 98, ses vinifications s'inspiraient, tout comme celles de son oncle, des techniques de Jules Chauvet. Son négoce l'a amené à vinifier des raisins sur 7 des 10 crus du Beaujolais. Il a éventuellement repris en fermage les vignes de la famille Chauvet, en plus de racheter celles du Château des Labourons à Fleurie. Chardonnay issu de sols argilo-calcaire (d'après moi c'est du négoce, car je crois que ses vignes à lui sont sur du granite). Fermentation et élevage en demi-muids. Malgré la fraîcheur du millésime, on note 14 % d'alcool sur ce vin. Donc oui apéro, mais surtout à table avec du poisson à chair blanche (avec l'inflation vous pouvez prendre du poisson à moins chair blanche...vous avez le droit de vous désabonner si vous n’aimez pas mes jokes de mononcle). Sa cuvée domaine sur fleurie, Les Labourons 2021, sort également cette semaine à 33,25$. Ça peut-être intéressant de comparer avec ses autres rouges de négoce.
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Six Pieds sur terre 2017 du Domaine Geschickt (34$)
Blanc. Domaine avec lequel on aime bien travailler au Candide. Ils sont situé à Ammerschwir près de Colmar, sur la route des vins. Les raisins étaient autrefois vendu à la coop et dans les années 50, le père de Bernadette (mariée à Jérome) commence à embouteiller du vin. Ils reprennent sur les traces du Papa et ont passé de pères en fils/filles depuis. C'est aujourd'hui, Arnaud, Frédéric et Aurélie qui s'occupe du domaine. Ils sont en biodynamie depuis 1998. Assemblage à parts égales de gewurztraminer, muscat, pinot blanc et riesling.
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Verduno Pelaverga Speziale 2021 de Fratelli Alessandria (30,50$)
Rouge. Au coeur du Piemonte, la famille Alessandria a un style qui se situe entre les traditionalistes et les modernistes. Ils ont 12 hectares sur quelques une des plus importants crus de Verduno et Monforte. Des vins de grande élégance. Cuvée de pelaverga piccolo, vignes de 20 ans dans des sols sablo-calcaires, macération égrappée de 6 à 8 jours et élevage en inox et béton. Pour les geaks, ce cépage est différent du pelaverga, quoique la différence n'a été prouvé qu'il y a une trentaine d'années. C'est pas mal juste à Verduno qu'on le retrouve. On en recensait uniquement 26 hectares en 2000. J'en ai jamais bu, mais les livres de référence disent que c'est un cépage reconnu pour donner des rouges légers avec pas mal de fruit.
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Côtes-du-Rhône Le Petit Chapoton rouge 2020 du Domaine Chapoton (17,65$)
Rouge. Découverte forte intéressante pour moi grâce aux nouvelles capsules vidéos de Symbiose, que j'aime beaucoup. Serge Remusan travaille une soixante d'hectares dans le sud de la vallée du Rhône. Ce vin nature est un assemblage de grenache et de carignan en carbo. Je n'ai pas goûté depuis le millésime 2018, mais j'avais trouvé ça assez fruité et digeste pour le style, quoique ça demeure un vin de table. Les commentaires sont plutôt mauvais sur le site. Peut-être 2019 a-t-il déçu certains buveurs. Dans tous les cas, je vous donne le conseil suivant : sur ce genre de vin à très bas prix, avec des 14,5 d'alcool, n'hésitez pas à rafraîchir pas mal, puis à carafer. Le vin va se réchauffer en carafe et s'ouvrir. Le froid tend à refermer les tannins, mais en contrepartie, il diminue les perceptions d'alcool. L'oxygène aide également parfois au fruit à se dévoiler. Il est peut-être même meilleur le lendemain !
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La Champine 2021 de Jean-Michel Gerin (25,60$)
Rouge. La famille Gerin est au coeur de Côte-Rôtie depuis 6 générations, mais le domaine a pris son envol dans les années 80. Aujourd'hui, le domaine est certifié bio sur près de 12 hectares et on peut lire sur leur site qu'ils "ont encore des challenges à relever" (tellement français...). Cuvée d'entrée de gammes avec un mixte de jeunes syrah et de vignes d'un peu plus de 20 ans. 70 % inox et 30 % bois.
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Morgon 2021 du Domaine Marcel Lapierre (203,25$/JÉROBOAM!!)
Rouge. Marcel Lapierre avait tout bonnement repris le domaine des mains de son père, en 1973, mais c'est la rencontre avec le chimiste Jules Chauvet qui a changé sa façon de voir et de concevoir le vin. C'est un des visages les plus connus du vin nature, mais il nous a prématurément quittés en 2010. C'est aujourd'hui Mathieu et Camille Lapierre qui sont à la barre du domaine. Vignes de gamay d'en moyenne 70 ans plantées dans une arène granitique pauvre. Macération carbonique entre 10 et 21 jours, élevage de 9 mois en pièces de 216 litres. Léger sulfitage avant la mise. 2021 est un millésime pourri à la vigne, avec des rendements catastrophiques pour la plupart, mais dans un contexte de réchauffement climatique, c'est peut-être un des rares millésimes à avoir une bonne acidité et un peu plus de fraîcheur, de bons amis pour la garde !
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Côte du Jura GPS 2021 du Domaine Pignier (39$)
Blanc. Quel bonheur de parler des vins de Pignier après avoir rencontré Jean-Étienne lors de mon voyage ! Domaine situé tout juste au sud de la ville de Lons-le-Saunier, à Montaigu, où ils sont pas mal seuls à y cultiver de la vigne. Ils travaillent dans une vieille cave ayant appartenu aux Moines Chartreux et construit au 13e siècle. C'est magnifique ! Les vins sont droits et donnent envie d'en coucher plusieurs. La cuvée GPS, c'est un assemblage indiqué par le nom de la cuvée : gamay blanc (chardonnay), poulsard (en presse directe) et savagnin. J'ai justement goûté ce vin au domaine et c'était superbe, beaucoup d'énergie et de plaisir. Oui ça peut vieillir, mais dans l'éventail des vins de Pignier je boirais celle-là pour faire vieillir d'autres. Notamment leur vin jaune 2015 qui sort également cette semaine.
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Champ Levat Mondeuse 2020 de Jean-Yves Péron (56,75$)
Rouge. Jean-Yves Péron est une grosse pointure du vin nature. Qui plus est, avec Dominique Belluard, il est de ceux qui ont ramené les regards sur les vins de la Savoie, en mon sens. Péron est œnologue de formation. Il a fait ses classes chez d'autres gros noms: Thierry Allemand à Cornas, Gérard Schueller en Alsace. Il a commencé à faire du vin en Savoie à partir de 2004 en rassemblant des petites parcelles ici et là. Il travaille en bio non certifié sur 2,25 hectares, sur des terrasses situées entre 400 et 500 mètres d'altitude, d'où la grande fraîcheur de ses vins. 100 % mondeuse (cépage savoyard), 15 jours de carbo, 12 à 18 mois en vieilles barriques, sans soufre ajouté. Les vins de Péron sont bons, mais peuvent être affectés par le voyagement. Parfois, la patience est de mise.
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Vouvray Le Mont Demi-sec 2020 du Domaine Huet (57,50$)
Blanc moelleux. En biodynamie depuis 1988, c'est vraiment un grand producteur en Vouvray. Le nom de ce domaine ressort souvent quand on lit la liste d'exemples de prestigieux domaines ayant fait le choix de la biodynamie. Pour vrai, il s'est développé une haine des vins avec du sucre résiduel, mais c'est TELLEMENT un bon ami de la table. Si vous êtes curieux ou curieuse, achetez-en une que vous boirez sur plusieurs jours (comme il y a du sucre, il y a pas mal de soufre, donc au moins le vin se garde plus d'une semaine au frigo une fois ouvert). Avec des fromages ou des desserts, c'est vraiment top.
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Pouilly-Fuissé Les Métertières 2020 du Domaine Guillot-Broux (56$)
Blanc. Gäel et Gilles le trouvent trop cher ! C'est dommage, parce que le Mâcon au contraire a réputation de pouvoir produire des vins qui, à qualité égale, offrent de biens meilleurs prix que les régions que la Bourgogne septentrionale. Domaine que j'ai découvert par hasard, dans une auberge de région (dans le temps que je textais la carte des vins à Emily en lui disant "QU'EST-CE QUE JE DOIS BOIRE????"). Gérard Guillot s'est promené chez d'autres domaines bourguignons avant de fonder en 78, à Cruzille, son domaine. Aujourd'hui, ce sont Emmanuel et Patrice qui gèrent le domaine de leur père. Le domaine bio de 17 hectares produit des vins sérieux, avec un bon potentiel de garde et une profondeur. Je n'ai malheureusement pas trouvé les infos parcellaires de ce chardonnay, mais au moins on sait que c'est en AOC Pouilly-Fuissé !
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Oslavje 2017 de Radikon (49,75$/500ml)
Orange. Difficile de parler de vin orange et de vin nature dans une même phrase sans éventuellement faire référence aux vins de Radikon. Leurs vignes sont situées à la frontière de la Slovénie, mais du côté italien, dans le village d'Oslavia (Frioul). Ils travaillent en bio et, si mes notes sont exactes, font du blanc de macération depuis 95. Assemblage fait à partir de 60 % chardonnay et 40 % sauvignon blanc, le tout planté sur des sols de panka, soit des marnes compactées, du grès et des fossiles marins.100 jours de macération sur peaux égrappées, puis 3 ans d'élevage en botti de chêne slavonien, mis en bouteille en novembre 2020. La cuvée Slatnik 2020 sort également cette semaine à 57 $ pour une 750 ml.
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Terroirs Extra Brut d'Agrapart (249,25$/MAGNUM!)
Champagne. Oui Frank, tu devrais savoir depuis le temps que tu me lis, que le Champagne ça vieillit bien ! Excellente raison d'acheter ce magnum et de le coucher. Agrapart est propriétaire-récoltant-manipulant à Avize, ce qui veut donc dire qu'ils cultivent eux-mêmes les raisins qu'ils vinifient. 12 hectares cultivés en bio et les vins sont produits avec le moins d'intervention possible (levures indigènes, pas de collage ni filtration, sulfitage modéré). Terroirs, c'est un blanc de blancs en grand cru : Avize, Oger, Cramant et Oiry.
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Les Béguines Extra-Brut de La Closerie (148,75$)
Champagne. Jérôme Prévost a repris les deux hectares de vigne de sa grand-mère en 1998 et a fondé son domaine, La Closerie. C'est un très grand nom du champagne d'artisan. Je n'ai jamais eu la chance d'y goûter, mais sa réputation le précède. Au lieu de faire des assemblages un peu générique, il préfère séparer ses différents terroirs. Ici, c'est une cuvée provenant du lieu-dit portant le nom de la cuvée. C'est du pinot meunier planté sur des sables calcaires. 10 mois d'élevage en bois puis mis en bouteille par gravité. 2,5 gramme de sucre par litre de dosage.
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Qui est Vincentsulfite ?
En 2017, on m'invitait à une dégustation de vins allemands en après-midi. Bien évidemment, j'aimais le vin, mais pas comme aujourd'hui, mettons. J'y ai rencontré celle qui est aujourd'hui ma mentore, ma boss, mais surtout ma meilleure amie, Emily Campeau. À partir de cette rencontre, j'ai commencé à goûter à beaucoup de vins, j'ai lu énormément et j'ai rencontré un paquet de gens formidables. Ça fait donc quatre ans que j'écris chaque semaine sur ce qui rentre à la SAQ avec toujours la même idée : offrir une vitrine à ceux et celles qui produisent du vin d'artisan. Je suis sommelier au Restaurant Candide, sous la direction d'Emily qui gère la carte, j'ai participé au développement du show Supernaturel, disponible sur Évasion, et j'ai écrit un livre portant le même nom, disponible dans toute bonne librairie. Mon prochain projet ? Faire du vin, les vins de Très-Précieux-Sang.
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