Qu'est-ce qu'on boit ?
Chaque jeudi, la SAQ met en prévente ses produits en ligne.
Voici ce que je mettrais dans ma caisse cette semaine.
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Contribution annuelle suggérée:
10 $ si vous achetez une bouteille une fois de temps en temps
25 $ si vous achetez pas mal tous les mois quelques bouteilles
50 $ ou plus si vous allez chercher pratiquement une caisse par semaine à la SAQ
**CERTAINES PLATEFORMES TRONQUENT LA FIN DE MON INFOLETTRE.
ASSUREZ-VOUS DE VOUS RENDRE JUSQU'À LA BIO POUR NE RIEN MANQUER. **
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Trebbiano d'Abruzzo 2020 de Francesco Cirelli (23,10$)
Blanc. Tellement content de revoir cette cuvée de Cirelli revenir en SAQ (contrairement à Thomas R. qui a trouvé le vin très (trop) léger, dilué...). Cirelli ne travaillait pas du tout dans le monde du vin lorsqu'il a décidé de faire le grand saut en 2003. Il a alors trouvé son emplacement de prédilection dans les Abruzzes, sur une terre de 23 hectares. Il n'y a pas que de la vigne ; plusieurs autres cultures s'y trouvent. Il travaille très souvent avec des amphores, mais cette cuvée de trebbiano ne voit que de l'inox.
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Beaujolais-Villages 2021 d'Alex Foillard (30,25$)
Rouge. Alex Foillard est une de mes plus belles récentes découvertes dans le Beaujolais. Ses vins débordent de fruit et de gourmandise. Alex Foillard, c'est le fils de Jean et de Agnès. Il a commencé à travailler sur les vignes familiales à Morgon à partir de 2015 avant de créer son propre domaine avec l’achat de parcelles à Brouilly. Avoir Foillard comme nom de famille, dans le Beaujolais, vient avec une certaine pression. Cela dit, à goûter ses premiers vins, le jeune homme sait clairement composer avec les attentes accrochées à son nom de famille. Ce vin a été vinifié en macération carbonique, vinifié et élevé en béton pour une durée de 4-5 mois. On snob souvent les vins d'appellation village, mais Alex fait de la magie avec ces vignes de 70 ans.
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Frappato 2020 de COS (32$)
Rouge. COS, c'est Giusto Occhipinti, Giambattista Cilia et Pinucia Strano qui font de grands vins en Sicile, mais bon, ça, vous commencez à le savoir. C'est ma cuvée préférée du domaine. 100 % frappato élevé 9 mois en béton, ce qui permet d'avoir un accès direct au fruit, sans embuche. Le frappato peut parfois offrir la gourmandise et la gouleyance de certains gamays. Les comparaisons du type sont toujours limitées, mais bon, je me lance quand même.
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Graupert Pinot gris 2021 de Meinklang (34,25$)
Orange. Donc, pas mal toute la planète vin est rendue au courant de l'existence de Meinklang, situé à Pamhagen, dans le Burgenland, collé sur la frontière hongroise, en Autriche. Domaine biodynamique de 70 hectares de vignes qui maintient un excellent rapport qualité-prix sur ses vins. C'est selon moi un joueur important de la démocratisation du vin nature. Pinot gris (grauburgunder) avec deux semaines de macération, élevage en béton et en inox, aucun ajout de So2 et non filtré.
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Macon-Loché Cuvée du clocher 2020 de Céline et Laurent Tripoz (29,35$)
Blanc. Domaine de 11,5 hectares grandement apprécié chez la plupart des sommeliers et sommelières. Ils travaillent en biody et vinifient le plus naturellement possible depuis le début des années 90. Toujours très excité de voir leur nom dans les arrivages de la semaine !! Cette cuvée était auparavant en importation privée (sérieux, un jour il restera pu rien de bon pour les restos si la SAQ continue comme ça !). Chardonnay avec 8 mois sur lies, grossièrement filtré. Vignes de 25 ans sur des sols argilo-calcaire. La dernière qu'on en a eu au restaurant, c'était très MINÉRAL (mot très critiqué en sommellerie, mais des fois c'est plus fort que moi).
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La Chaussée rouge 2021 de La Grange aux belles (25,45$)
Rouge. À la base, La Grange aux belles, c'est le projet de Marc Houtin, fondé en 2004 alors qu'il avait fait plusieurs stages et qu'il avait envie de faire des vins nature. Julien Bresteau a rejoint le projet en 2008, puis Rémi Fournier et Gérald Peau quelques années plus tard. Ils travaillent une quinzaine d'hectares à Anjou, autour de l'AOC Coteaux de l'Aubance. Cette cuvée est composée de cabernet franc, cabernet sauvignon et de grolleau, le tout travaillé en grappes entières en fibre de verre. Super soif, super prix !
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Savennières Bellevue 2020 du Domaine Patrick Baudouin (56,25$)
Blanc. Les chenins de Patrick Baudouin ont bonne réputation, car c'est un vigneron militant fier de son terroir où l'on y trouve une composition minéral unique. Il a repris les vignes pratiquement en friches en 1990 puis en 2002 s'est converti à l'agriculture biologique. Il travaille avec les levures indigènes, fermente et élève ses vins en vieux fûts bourguignons et minimise les ajouts de sulfites.
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Crémant de Loire Initia 2016 du Domaine des Huards (35,75$)
Crémant. Vous le savez, j'adore ce domaine. D'ailleurs, mal pris, pendant le temps des fêtes, c'est toujours une valeur sure. Des domaines biodynamiques qui le sont depuis plus de 20 ans, c'est généralement assez winner. 80 % chardo et 20 % pinot noir. L'an passé, ces bulles étaient onctueuses et précises. Du grand vin, à très bon prix vu la qualité du truc.
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Chinon Les Grézeaux 2019 de Bernard Baudry (31,25$)
Rouge. L'un de mes producteurs préférés de la Loire. Des vins complexes, vivants et d'une maîtrise impeccable. C'est aujourd'hui Matthieu Baudry, fils de Bernard, qui s'occupe des vins. C'est un domaine de 32 hectares démarré à la base par Bernard, en 1975, après avoir étudié à Beaune. Ils sont certifiés bio depuis 2006 et ont une approche parcellaire, ce qui permet de s'amuser à acheter plusieurs des cuvées et comparer les variations sur un même thème. Cette cuvée est produite à partir de vignes de 60 ans (plus vieille parcelle du domaine) plantées sur un plateau de gravesc caillouteuses sur sous-sol argilo-siliceux. Élevage en cuves de bois et ciment pour 15 mois. Beau vin de table, mais très délicat. Magnifique expression de cabernet franc. Excellent potentiel de garde !
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Le Vin est une fête 2020 d'Elian Da Ros (24,20$)
Rouge. Top producteur de la Côte du Marmandais qui déjà, à trois ans, savait qu'il voulait devenir paysan. Son premier millésime remonte à 1998. Il a fait le plus grand de son apprentissage en Alsace, au domaine Zind Humbrecht. Cette cuvée de plaisir est un assemblage de 40 % abariou, 40 % cabernet franc et 20 % merlot. L'abariou est en grappes entières alors que les deux autres sont égrappés, puis il fait un élevage de 10 mois en vieux foudres puis d'un mois en béton à la fin. C'est un vin légèrement trop costaud pour l'apéro sans nourriture, mais juste assez délicat pour avoir envie d'en ouvrir une 2e bouteille de suite à table ;)
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Sauvignon vert 2021 de Marjan Simčič (27,60$)
Blanc. Marjan Simčič est à la tête d'un domaine de 18 hectares, dans la région de Brda, en Slovénie. Il représente la 5e génération de la famille à s'en occuper. Ils sont situés à 20 km de la mer. Ils travaillent sans ajout de produits de synthèse à la vigne. Anciennement appelé Furlanski tokaj, le cépage de ce vin a dû être rebaptisé sauvignonasse en raison d'un gain en cour de la Hongrie pour conserver l'exclusivité du terme tocaj. 24 heures de macération avant le début de la fermentation, 6 mois d'élevage en inox. Alcool élevé, ce pour quoi je suggère de le boire en mangeant, avec des produits de la mer.
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Langhe Nebbiolo Pian delle Mole 2020 de Giulia Negri (31,75$)
Rouge. La jeune vigneronne s'est vue décerner le prix de meilleure jeune vigneronne 2020 par l'organisme Slow Wine Italie. J'ai découvert son style justement avec cette cuvée de négoce l'an dernier. Fred de Symbiose en parle dans une vidéo sur la page Facebook de Symbiose. Le site de Serradenari est l'un des plus hauts de l'appellation (checkez la photo comment c'est magnifique!!!). Les vignes de nebbiolo sont cultivées à 500 mètres d'altitude. 15 jours de cuvaison puis 14 mois d'élevage dans un mixte d'inox et de demi-muids en vieux bois.
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Minervois Viti Vini Bibi 2020 du Domaine Benjamin Taillandier (23,85$)
Rouge. Benjamin Taillandier, à lire son parcours, semble être un vigneron de passion qui cherche à tout prix à produire des vins artisanaux où le vigneron s'efface pour laisser la place au raisin. J'aime beaucoup le Laguzelle qui rentre également en SAQ. Cette cuvée était auparavant en importation privée. Assemblage composé à 60 % de grenache, 20 % de cinsault et 20 % de carignan. Selon le millésime et le cépage, Benjamin opte soit pour une macération carbonique ou une fermentation traditionnelle. Cette cuvée fait un an d'élevage en béton.
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Côtes du Rhône Blanc Le Temps est venu 2021 de Stéphane Ogier (24,70$)
Blanc. Stéphane a repris le domaine des mains de son père en 1997 après avoir travaillé en Bourgogne, où il a appris à faire des vins en finesse et en élégance. Il a agrandi le domaine en mettant la main sur des tops parcelles à Côte-Rôtie et à Condrieu, entre autres.Cuvée d'entrée de gammes assez fourre-tout de cépages avec notamment 30 % de roussanne et 30 % de grenache blanc.
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Morgon 2021 de Marcel Lapierre (82$/MAGNUM!)
Rouge. Marcel Lapierre avait tout bonnement repris le domaine des mains de son père, en 1973, mais c'est la rencontre avec le chimiste Jules Chauvet qui a changé sa façon de voir et de concevoir le vin. C'est un des visages les plus connus du vin nature, mais il nous a prématurément quitté en 2010. C'est aujourd'hui Mathieu Lapierre qui est à la barre du domaine. Cuvée classique ici du domaine. Vignes de gamay d'en moyenne 70 ans plantées dans une arène granitique pauvre. Macération carbonique entre 10 et 21 jours, élevage de 9 mois en pièces de 216 litres. Léger sulfitage avant la mise.
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Nuits d'Ivresse 2020 de Catherine et Pierre Breton (36,50$)
Rouge. Catherine et Pierre Breton cultivent 12 hectares à l'est de Bourgueil. Ils sont certifiés bio depuis 1991 et ont commencé à introduire des principes de la biodynamie en 1994. Ce sont des visages connus du monde du vin naturel. Aujourd'hui, ce sont les enfants, France et Paul, avec Baptiste, le conjoint de France, qui reprennent le domaine. Cabernet franc égrappé, 3 semaines de cuvaison, 12 mois d'élevage en vieilles barriques, aucun ajout de So2.
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Bourgogne aligoté 2019 de Marthe Henry Boillot (41$)
Blanc. Marthe Henry Boillot a repris le domaine de son grand-père Pierre Boillot en 2013. Elle a d'abord travaillé comme journaliste à Paris avant de décider de revenir à ses souches familiales, à Meursault. Elle est allé suivre sa formation à Beaune et a notamment travaillé chez un vigneron que j'adore : Jean-Yves Devevey. Vignes d'aligoté sur la commune de Santenay, 4 barriques produites seulement. Arrivage de 150 bouteilles cette fois !!!!!
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Chardonnay Patchwork 2020 du Domaine Tissot (42$)
Blanc. J'suis quasiment tanné d'écrire sur les Tissot tellement ils ont de vins qui entrent en SAQ (c't'une joke, je vais les visiter dans trois semaines hihihihi). Par contre, en lisant l'entrevue de Stéphane Tissot dans le numéro 132 du Rouge et le Blanc, on se rend compte c'est bel et bien un grand vigneron qui est à la tête du domaine de 50 hectares. Travaillant en biodynamie depuis 2004, Tissot s'efforce à faire 35 cuvées par année. Celle-ci s'appelle Patchwork parce que c'est du chardonnay qui provient de 5 parcelles différentes qui présentement également des distinctions au niveau de la composition des sols. Élevage de 12 mois en barriques (10 % de fûts neufs). Le So2 total se situe entre 18 et 25 mg/l, ce qui est assez peu.
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Bretonnière 2020 du Domaine de la Taille aux loups (45,50$)
Blanc. Qui dit Vouvray dit chenin, mais dit aussi vins moelleux (sucrés) et qui dit vins sucrés, dit vins sulfités. Cela dit, et si vous me lisez depuis un moment vous le savez, il y a toujours des exceptions et c'est là que les plus belles choses peuvent se produire. Un certain nombre (grandissant) de producteurs assument les vins secs de Vouvray. Jacky Blot, producteur peu interventionniste assez connu de la Loire fait partie de cette liste. Sa cuvée de bulles Triple zéro est superbe. Normalement, Jacky est à Montlouis-sur-Loire, mais cette parcelle se situe plutôt à Vouvray et il fait donc un élevage modéré pour qu'on ait accès à ce terroir que le vigneron tente encore aujourd'hui de s'approprier.
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Granato 2020 de Foradori (81$)
Rouge. Au-delà du fait qu'Elisabetta Foradori soit une de mes vigneronnes préférées en Italie, c'est surtout une dame extrêmement respectée dans le monde du vin nature. C'est aujourd'hui son fils Emilio qui fait les vins, alors que sa fille Myrtha (qu'on a vue dans Les Fermiers) s'occupe de son projet de maraîchage entre les rangées en pergola. C'est la reine du radicchio ! Granato, c'est la grande cuvée du domaine. J'ai eu le chance de boire quelques bouteilles de différents avec de l'âge et ce vin est extraordinaire. 100 % teroldego, vieilles vignes de 80 ans en pergola, 18 mois d'élevage en foudres. 30 % de grappes entières sur ce millésime.
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Sancerre Le Clos de Bannon 2020 du Domaine Fouassier (35,75$)
Blanc. Vous commencez à connaître mon amour pour ce domaine. Souvenez-vous également de son Iconoclaste en bombe de fruits. Ils travaillent en biodynamie sur une soixantaine d'hectares de vignes, ce que je trouve impressionnant ! Bref, c'est une cuvée parcellaire (c'est le premier domaine à avoir commencé à travailler en parcellaire en Sancerre !). Le Clos de Bannon est planté sur des argiles à silex. Ce sont des vignes de sauvignon de 35 ans, exposées sud-est. Toujours un élevage sur lies d'un an avant la mise en bouteille.
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Meursault 2018 de François Mikulski (91,75$)
Blanc. Domaine fondé en 1992 qui travaille en bio non certifié qui chercher à faire des vins authentiques en minimisant les interventions. C'est devenu un nom important en Bourgogne, pour ceux qui s'intéressent à des gens qui travaillent proprement. Ce vin est produit à partir des différences parcelles de Meursault qui sont vinifiées séparément puis assemblées. Selon leur site, ils indiquent que le vin est à son meilleur après 5 à 10 ans de garde. Son aligoté à 34,75$ sort également cette semaine.
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Château-Chalon 2014 du Domaine Berthet-Bondet (105,75$)
Vin jaune. Le domaine familial Berthet-Bondet a été fondé par Chantal et Jean-Pascal en 1984 alors que les deux n'étaient pas issus de familles vigneronnes. Aujourd'hui, c'est leur fille Hélène qui s'en occupe, elle qui travaille au domaine depuis 2013. Ils possèdent 15 hectares de vignes dans le Jura, dont 4,5 à Château-Chalon. La majeure partie des vignes a été planté dans les années 80 et 90. Savagnin à 100 %, fermentation en inox puis mise en bariques pour un élevage de 6 ans minimum sous voile.
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Barthelémy 2018 du Château le Puy (171,50$)
Rouge. J'ai jamais envie de boire des vins de Bordeaux. Ça me tente jamais vraiment de me lancer dans cette aventure d'essayer de trouver de la fraîcheur dans quelque chose qui n'en a pas. Mais, comme dans tout, il y a des exceptions et le Château le Puy en est une. Domaine en biodynamie qui nous présente ici une cuvée parcellaire (parcelle Les Rocs), complantation de 85 % merlot et 15 % cabernet sauvignon. Vinification en infusion, élevage de deux ans en barriques. Non filtré non sulfité. Du projet conjoint familial, on retrouve cette semaine Les Noyers 2020 de la Closerie Saint-Roc à 95 $.
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Qui est Vincentsulfite ?
En 2017, on m'invitait à une dégustation de vins allemands en après-midi. Bien évidemment, j'aimais le vin, mais pas comme aujourd'hui, mettons. J'y ai rencontré celle qui est aujourd'hui ma mentore, ma boss, mais surtout ma meilleure amie, Emily Campeau. À partir de cette rencontre, j'ai commencé à goûter à beaucoup de vins, j'ai lu énormément et j'ai rencontré un paquet de gens formidables. Ça fait donc quatre ans que j'écris chaque semaine sur ce qui rentre à la SAQ avec toujours la même idée : offrir une vitrine à ceux et celles qui produisent du vin d'artisan. Je suis sommelier au Restaurant Candide, sous la direction d'Emily qui gère la carte, j'ai participé au développement du show Supernaturel, disponible sur Évasion, et j'ai écrit un livre portant le même nom, disponible dans toute bonne librairie. Mon prochain projet ? Faire du vin, les vins de Très-Précieux-Sang.
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