Qu'est-ce qu'on boit ?
Chaque jeudi, la SAQ met en prévente ses produits en ligne.
Voici ce que je mettrais dans ma caisse cette semaine.
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L'infolettre gratuite
Je tente autant que possible de faciliter l'accès à cette infolettre pour donner envie aux néophytes du vin de s'y intéresser. Cela dit, il m'en coûte maintenant 1 800 $ par année de frais Mailchimp. Toute aide est le bienvenue. En échange, vous recevez cette infolettre à minuit le jeudi au moment où les vins deviennent disponibles. Ce n'est pas un abonnement, c'est juste comme donner un pourboire si vous aimez mon travail ! Je ne touche aucun autre revenu avec l'infolettre et celle-ci est libre de publicité.
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Contribution annuelle suggérée:
10 $ si vous achetez une bouteille une fois de temps en temps
25 $ si vous achetez pas mal tous les mois quelques bouteilles
50 $ ou plus si vous allez chercher pratiquement une caisse par semaine à la SAQ
**CERTAINES PLATEFORMES TRONQUENT LA FIN DE MON INFOLETTRE.
ASSUREZ-VOUS DE VOUS RENDRE JUSQU'À LA BIO POUR NE RIEN MANQUER. **
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Du 20 février au 20 mars, je serai en déplacement en France et en Allemagne pour des visites de vignobles (Jura, Baden, Rheinhessen, Franken). Afin de profiter pleinement de ce voyage, je n'ai pas l'intention de publier d'infolettre pendant cette période.
Pour ceux et celles qui font partie de l'industrie de la restauration au sens très large, c'est le moment de soumettre vos noms pour le Gala des Lauriers !
En terminant, je fais appel à votre solidarité. Les feux de Forêt du Chili causent des drames humains d'une ampleur inimaginable. Dans la sphère du vin, le producteur Mingaco a vu son vignoble brûler à quelques semaines des vendanges. Matisse et Alexis, de l'agence À Boire Debout, tentent de recueillir des sous pour leur venir en aide. Voici le lien pour donner.
À bientôt !
Vincent
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Albahra 2021 d'Envinate (23,75$)
Rouge. C'est un de mes rouges préférés à moins de 25 $ qui entre en SAQ. Envinate c'est quatre chums qui se sont rencontrés en étudiant l'oenologie. Ils font des vins sur les îles Canaries, mais cette cuvée vient plutôt d'un vignoble au sud-est de Castilla La Mancha, près de Valence. Pour le 75 % de garnacha tintorera, c'est vinifié et élevé en béton avec une partie des raisins en grappes entières. Pour le 25 % de moravia agria, c'est vinifié en béton avec un peu de grappes entières puis élevé en fûts neutres. Un peu de soufre à la mise en bouteille, genre 15-20 mg/l total, donc très bas.
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Bel 2021 de Milan Nestarec (29,25$/1L)
Blanc. Nestarec est un des visages les plus connus du renouveau des vins de la République tchèque. Il a repris les 8 hectares de vignes plantés par son père en 2001, dans le sud du pays, en Moravie. C'est un assemblage de grüner veltliner, muller-thurgau et welschriesling qui fait un début d'élevage en acacia pour finir en cuve. Le dernier millésime était très bon !
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Graupert Pinot gris 2021 de Meinklang (63,75$/MAGNUM!)
Orange. Reprise de la semaine dernière, en magnum cette fois ! Donc, pas mal toute la planète vin est rendue au courant de l'existence de Meinklang, situé à Pamhagen, dans le Burgenland, collé sur la frontière hongroise, en Autriche. Domaine biodynamique de 70 hectares de vignes qui maintient un excellent rapport qualité-prix sur ses vins. C'est selon moi un joueur important de la démocratisation du vin nature. Pinot gris (grauburgunder) avec deux semaines de macération, élevage en béton et en inox, aucun ajout de So2 et non filtré.
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Celler de les Aus 2021 d'Alta Alella (31,75$)
Orange. Alta Alella est un vignoble familial à peine au nord de Barcelone. J'ai eu la chance d'assister à une verticale de leur grande cuvée de bulles réserve et c'était extraordinaire. La qualité de leurs produits est étonnante quand on y rattache le prix. Ils utilisent pratiquement jamais de sulfites dans les faits, et pas du tout sur cette cuvée. Assemblage de pansa rosada et de pansa blanca. Macération sur peaux en amphores. Selon ce que j'en lis, ça me semble être un orange de soif, mais je n'ai pas eu la chance de goûter précisément cette cuvée.
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Touraine Azay-le-Rideau Chenin par Le Sot de l'Ange (31,50$)
Blanc. Quentin Bourse, grand fan du Québec et du Canadien de Montréal, animé d'une passion contagieuse pour le vin. Il travaille une quinzaine d'hectares dans une petite appellation oubliée (Azay-le-Rideau). C'est un personnage haut en couleur et bourré de talent. Assemblage de deux millésimes de chenin (2020 et 2021), dont une partie élevée en oeuf béton et le reste en vieux fûts.
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Le P'tit Poquelin 2021 de la Maison B Perraud (26,05$)
Rouge. Isabelle et Bruno Perraud se sont convertis à la biodynamie suite à une intoxication de Bruno avec un des produits de synthèse. Cette cuvée, c'est du gamay de soif du Beaujolais sur lequel on fait de très longues fermentations de 11 mois visant à ne jamais brusquer le vin. Ça fait plus de trois millésimes que j'ai pas goûté et j'ai toujours été grandement surpris par ce vin, pour le meilleur et pour le pire ! Mais moi, vous le savez, des surprises, j'en mange !
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Marylou 2021 de Guy Breton (30,50$)
Rouge. Guy Breton, surnommé “P’tit Max”, fait partie de la gang des 4 (Thévenet, Foillard, Breton et Lapierre) des grandes stars du Beaujolais nature. Bien évidemment, la réputation de ces grands noms s'est généralement construite autour des grandes cuvées, mais chose certaine, cette cuvée d'entrée de gamme de gamay ne m'a jamais déçu.
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Chinon Les Hauts & les bas 2019 du Domaine Jaulin-Plaisantin (23,25$)
Rouge. Yves Plaisantin est né au nord de l'Anjou, en Loire. Il se voyait musicien et étudiait en philosophie avant de finalement décider de bifurquer dans le vin. Il a appris la base dans le Rhône, puis est allé chercher de l'expérience en Orégon et en Virginie. Il s'est associé avec Sébastien, avec qui ils ont fondé de le Domaine dans la Vallée de la Loire. Le tout est certifié bio depuis 2012. Cabernet franc à 100 % qualifié de vin nature, mais qui semble assez sérieux pour la table. Je n'ai jamais goûté aucun vin de ce producteur.
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Chablis Le Bas de Chapelot 2020 du Domaine Eleni et Edouard Vocoret (47,75$)
Blanc. En 2010, en Nouvelle-Zélande, Eleni et Édouard font connaissance en travaillant sur le même vignoble. À leur retour en France, Édouard se voit offrir quelques parcelles familiales, pour un total d'aujourd'hui 7,8 hectares. Longtemps travaillées en lutte raisonnée, les vignes sont maintenant en conversion vers l'agriculture biologique. Cette cuvée provient d'une parcelle de 3 hectares de chardonnay de 40 ans située derrière le 1er cru "Montée de Tonnerre". 18 mois d'élevage en vieux fûts sur lies.
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Navarra Naturaleza Salvaje 2020 d'Azul y Garanza (25,05$)
Rouge. La seule cuvée que j'ai goûtée de ce producteur est l' Altamente, à 14 $, qui m'avait agréablement surpris pour le prix (mais qui était meilleure le lendemain avec de l'ouverture). Domaine espagnol dans la région de Navarra et qui travaille en bio. 12 jours de macération de grenaches noir et blanc avec élevage de 6 mois en amphore dans l'esprit d'un rouge léger.
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Sylvaner Mouton bleu 2019 du Vignoble des Trois Terres (28,00$)
Blanc. Curiosité provenant de chez Bambara, dont Nadia Fournier a eu de très bons mots pour leur pinot blanc 2016. Le domaine de 12 hectares est situé à Eguishem et certifié bio depuis 2008. Les vins sont toujours pas mal faits de la même façon : pressurage doux et lent, levures indigènes, puis élevage en fûts pendant un an.
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Crémant d'Alasace 2019 du Domaine Barmès-Buecher (28,60$)
Crémant. Domaine familial situé à Wettolsheim, dans le premier tiers au sud de l'Alsace, collé sur Colmar. Leur l'histoire remonte à 1985 et ils travaillent aujourd'hui 17 hectares de vignes en biodynamie sur 7 différents terroirs, dont 3 grands crus. Assemblage composé de 62 % pinot gris, 35 % auxerrois et 3 % riesling. Lente presse de 12 à 14 heures, fermentation naturelle et élevage en inox, puis 18 mois d'élevage sur lattes suivant la 2e fermentation en bouteille.
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Expression Premier Cru de Champagne Geoffroy (61$)
Champagne. Propriétaire-récoltant dans la vallée de la Marne, à Cumières plus précisément, qui possède 14 hectares et qui travaille toujours en vinification parcellaire (c'est-à-dire de faire des cuvées séparant les différents terroirs). Je capote un peu de voir un champagne millésimé en Premier Cru à ce prix-là ! Même s'il travaille en parcellaire, il a par la suite assemblé différents terroirs sur cette cuvée : Cumières, Hautvillers, Damery et Fleury La Rivière. 50 % pinot meunier, 40 % pinot noir et 10 % chardonnay, dosé à 3 grammes par litre. 50 % de l'année 2018 et 50 % du vin de réserve (solera depuis 1970).
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Mâcon Verzé 2020 du Domaine Nicolas Maillet (34,25$)
Blanc. Ceux qui travaillent bien dans le Mâcon nous permettent de profiter de très belle Bourgogne à bas prix en raison de la mauvaise réputation de la région (whatever that means). Nicolas Maillet travaille en bio et fait des vins avec du caractère. Des vignes de 50 ans de chardonnay sur des sols argilo-calcaires, légèrement filtré et petit ajout de So2, élevage de 9 mois en inox.
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Carignan Vignes centenaires 2020 du Domaine Ferrer-Ribière (23,25$)
Rouge. Au sud-ouest de Perpignan, dans le Roussillon, se trouve le domaine Ferrer-Ribière. Denis Ferrer (viticulteur) et Bruno Ribière (poète et maître de chai) ont démarré le projet en 1993. Depuis 2007, ils sont en bio en plus de s'inspirer de certaines pratiques de la biodynamie. Le domaine compte aujourd'hui 44 hectares de vignes et c'est Mireille Ribière qui est à la tête depuis 2021. Cette cuvée de carignan provient de très vieilles vignes (d'où le nom de la cuvée). La moitié du vin est vinifiée en macération carbonique pendant 10 jours et l'autre moitié est fait en macération égrappée traditionnelle pendant 30 jours. Parfait vin pour la grosse viande du dimanche soir en famille.
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Bel Air 2021 du Domaine la Grange Tiphaine (30$)
Blanc. À leur arrivée au domaine en 2002, Coralie et Damien Delecheneau ont arrêté l'utilisation des herbicides, sont allés chercher la certification bio pour finalement travailler en biodynamie. Situé à Ambroise, le domaine est l'un des seuls qui s'y trouve. Ils font surtout des rouges sur le secteur d'Ambroise (8 hectares) et des blancs à Montlouis (7,5 hectares). Cette cuvée de chenin provient de vignes d'une quarantaine d'années, élevée sur lies pendant 4-5 mois.
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Cerasuolo di Vittoria 2018 de COS (38,50$)
Rouge. COS, c'est Giusto, Giambattista Cilia et Pinuccia Strano qui font de grands vins en Sicile, mais bon, ça, vous commencez à le savoir. Ils ont commencé leur projet en 1980 en sortant de l'université. Cette cuvée est un classique. Comme le vin précédemment mentionné, assemblage à parts presque égales de nero d'avola et de frappato. 3 semaines de cuvaison où les raisins ont été égrappés, puis 18 mois d'élevage en botti de chêne slavonien. Deux ans en bouteille. J'ai toujours mis ce vin en grande soif, mais aujourd'hui j'ouvrirais probablement ça avec de la bouffe italienne à table.
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La Dilettante 2021 de Catherine et Pierre Breton (32$)
Rouge. Depuis 1994, le couple travaille en biodynamie. Ils sont également devenus avec le temps des personnages importants du monde du vin nature. Leur domaine est basé à Restigné, à l'est de Bourgueil, où ils produisent des chinons, bourgueils et vouvrays. Ils font des cuvées parcellaires de grande qualité qui vieillissent admirablement bien, mais ils s'amusent également avec des produits d'entrée de gamme bien plaisants. Aujourd'hui, ce sont les enfants, France et Paul, avec Baptiste, le conjoint de France, qui reprennent le domaine. Cette cuvée de cabernet franc en grappes entières, avec élevage d'un an en cuves de bois, déborde de fruits et de plaisir.
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Bourgogne La Monatine 2019 de Marthe Henry Boillot (47,50$)
Blanc. Marthe Henry Boillot a repris le domaine de son grand-père Pierre Boillot en 2013. Elle a d'abord travaillé comme journaliste à Paris avant de décider de revenir à ses souches familiales, à Meursault. Elle est allé suivre sa formation à Beaune et a notamment travaillé chez un vigneron que j'adore : Jean-Yves Devevey. Cuvée parcellaire juste à côté de Sous la Velle (qui est extraordinaire by the way). Élevage sur lies en vieux fûts.
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Livia 2019 de Sous le végétal (35$)
Blanc. Jason Ligas travaille sur l'île de Samos, en Grèce. Son projet Sous le végétal, c'est en fait une collaboration avec Patrick Bouju du Domaine de la Bohême, en Auvergne. Dans l'idée de faire la promotion d'une agriculture à contresens de l'agriculture industrielle, ils ont retapé de vieilles parcelles en y appliquant les principes de la biodynamie afin d'y ramener de la vie. Chaque cuvée est produite à partir de muscat à petits grains afin de plutôt pouvoir différencier les microclimats des différentes parcelles que de goûter les différences de cépage. La cuvée Livia est produite à partir de vignes sur des sols de schiste. Pressurage direct, fermentation en inox et élevage en bouteille (selon le site de Zev Rovine).
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Kaefferkopf Grand Cru 2017 du Domaine Geschickt (44,75$)
Blanc. Domaine avec lequel on aime bien travailler au Candide. Ils sont situé à Ammerschwir près de Colmar, sur la route des vins. Les raisins étaient autrefois vendu à la coop et dans les années 50, le père de Bernadette (mariée à Jérome) commence à embouteiller du vin. Ils reprennent sur les traces du Papa et ont passé de pères en fils/filles depuis. C'est aujourd'hui, Arnaud, Frédéric et Aurélie qui s'occupe du domaine. Ils sont en biodynamie depuis 1998. Assemblage de 60 % gewurztraminer, 30 % riesling et 10 % pinot gris. Leur litre Edelzwicker à 29,45$ (pas cher!) sort également cette semaine.
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Côte de Beaune La Grande Châtelaine 2020 du Domaine Giboulot (55,25$)
Blanc. Vin qu'on recevait autrefois au Candide, mais qui atteint maintenant les tablettes de la SAQ. Emmanuel Giboulot est un vigneron discret qui s’est retrouvé au coeur d'une controverse, contre sa volonté, il y a quelques années. Il a été condamné pour avoir refuser de traiter sa vigne, faisant de lui ue icône de la lutte anti-pesticides. Il cultive 10 hectares en Côte de Beaune en bio depuis 30 ans et en biodynamie depuis 20 ans. Grand chardonnay, ample et profond, tendu et vivifiant. Un vin qui coche beaucoup de cases.
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Clématis Vitalba 2018 du Domaine Henri Naudin-Ferrand (68,75$)
Blanc. On connait bien Claire Naudin pour son excellent bourgogne aligoté qui rentre toujours à bon prix. Elle travaille sur deux gammes. Les cuvées Henri-Naudin Ferrand sont en faites en continuité avec le style de son père, donc plus classique. C'est plus traditionnel, souvent délicat et très floral. Cuvée de chardonnay provenant de la parcelle Les Tilles (vignes de 26 ans, argilo-calcaires sur marnes blanches). Pressurage en grappes entières, 12 mois d'élevage en bois avec 33 % de bois neuf.
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Château-Chalon 2014 du Domaine Berthet-Bondet (105,75$)
Vin jaune. Le domaine familial Berthet-Bondet a été fondé par Chantal et Jean-Pascal en 1984 alors que les deux n'étaient pas issus de familles vigneronnes. Aujourd'hui, c'est leur fille Hélène qui s'en occupe, elle qui travaille au domaine depuis 2013. Ils possèdent 15 hectares de vignes dans le Jura, dont 4,5 à Château-Chalon. La majeure partie des vignes a été planté dans les années 80 et 90. Savagnin à 100 %, fermentation en inox puis mise en bariques pour un élevage de 6 ans minimum sous voile.
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Barthelémy 2018 du Château le Puy (171,50$)
Rouge. J'ai jamais envie de boire des vins de Bordeaux. Ça me tente jamais vraiment de me lancer dans cette aventure d'essayer de trouver de la fraîcheur dans quelque chose qui n'en a pas. Mais, comme dans tout, il y a des exceptions et le Château le Puy en est une. Domaine en biodynamie qui nous présente ici une cuvée parcellaire (parcelle Les Rocs), complantation de 85 % merlot et 15 % cabernet sauvignon. Vinification en infusion, élevage de deux ans en barriques. Non filtré non sulfité. Du projet conjoint familial, on retrouve cette semaine Les Noyers 2020 de la Closerie Saint-Roc à 95 $. La cuvée Les Pins 2020, à 113,50$, également de la Closerie Saint-Roc, sort cette semaine.
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Qui est Vincentsulfite ?
En 2017, on m'invitait à une dégustation de vins allemands en après-midi. Bien évidemment, j'aimais le vin, mais pas comme aujourd'hui, mettons. J'y ai rencontré celle qui est aujourd'hui ma mentore, ma boss, mais surtout ma meilleure amie, Emily Campeau. À partir de cette rencontre, j'ai commencé à goûter à beaucoup de vins, j'ai lu énormément et j'ai rencontré un paquet de gens formidables. Ça fait donc quatre ans que j'écris chaque semaine sur ce qui rentre à la SAQ avec toujours la même idée : offrir une vitrine à ceux et celles qui produisent du vin d'artisan. Je suis sommelier au Restaurant Candide, sous la direction d'Emily qui gère la carte, j'ai participé au développement du show Supernaturel, disponible sur Évasion, et j'ai écrit un livre portant le même nom, disponible dans toute bonne librairie. Mon prochain projet ? Faire du vin, les vins de Très-Précieux-Sang.
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