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Bulletin no 22 du CEN
Janvier 2021
Le bulletin du CEN est rédigé à l’intention des membres du CEN,  de la communauté scientifique et de toute personne qui s’intéresse à la recherche sur les environnements nordiques. Le matériel fourni se veut une vitrine de ses membres et sert la promotion d’échanges d’idées à des fins d’éducation et d’information. 

La direction du CEN vous souhaite un doux début d’année 2021. Que cette nouvelle année soit marquée par la solidarité, la collaboration et, espérons-le, de retrouvailles tant attendues. (crédits photo: Émilie Desjardins)

Plein feu sur la science
Vestige de la plateforme glaciaire de Ward Hunt (crédit: CEN, Université Laval)

Il faut en faire plus pour sauver les habitats glaciaires
 

Le 31 juillet dernier, la plateforme de glace de mer Milne, dans l’extrême-Arctique canadien a été fracturée. C’était la seule plateforme de glace qui était encore intacte. C’est un bloc de 79 km², l’équivalent du sixième de l’île de Montréal, qui s’est détaché et qui a été emporté par les courants en l’espace de quelques heures.

Ce sont les travaux du professeur Warwick Vincent et de son collègue de l’Université de Carleton, Derek Mueller, publiés dans la revue Science en novembre dernier, qui soulèvent l’urgence d’agir pour préserver ces écosystèmes exceptionnels. Les chercheurs étudient depuis plus de 20 ans les organismes dont l’existence est directement reliée à la présence de glace permanente dans cette région du globe.

La côte nord du Groenland et de l’archipel arctique canadien, la zone côtière la plus nordique au monde abrite la glace de mer la plus épaisse et la plus âgée sur terre. Ces habitats sont les ultimes refuges pour les espèces qui dépendent de la glace de mer. Ces plateformes de glace sont, en quelque sorte, des sentinelles du climat, puisque leur dégradation est causée par des hausses de températures qui frappent particulièrement les régions nordiques. La dégradation accélérée de ces plateformes formées par des millénaires d’accumulation d’eau de mer gelée et de neige, sonne l’alarme quant au danger qui guette tous les habitats glaciaires et les espèces qui en dépendent.

Une chose est certaine : la réduction des émissions de gaz à effet de serre est la seule mesure qui peut assurer la survie des habitats glaciaires et préserver le mode de vie traditionnel inuit intimement associé à ces habitats. Dans un tel contexte, le respect de l’Accord de Paris est indispensable.

En plus de ces effets indirects des activités humaines, certaines activités comme l’exploration minière et pétrolière, le transport maritime ainsi que les croisières menacent directement l’intégrité des habitats glaciaires. C’est pourquoi, suite aux demandes du gouvernement du Nunavut, de l’Association inuit du Qikiqtani et du Fonds mondial pour la nature, un vaste territoire situé au nord de l’île d’Ellesmere dans l’Arctique canadien a été désigné comme zone de protection marine. Toutefois, les activités humaines y sont seulement limitées jusqu’en 2024. Le professeur Vincent mentionne que cette protection doit devenir permanente et doit même s’étendre à un plus vaste territoire pour assurer la protection de ces écosystèmes uniques.

Pour en savoir plus:
Cet article a fait l’objet de plusieurs articles de nouvelles: à lire ici et ici.
Article original ici

En haut : vue de South Sawtooth Lake avec sa couverture de glace avec Eureka Sound et l’île Axel Heiberg en arrière-plan (crédit : Pierre Francus). En bas: une carotte des sédiments de South Sawtooth Lake avec les profils de titane mesurés à l'INRS par le scanner ltrax.  

L’influence des températures de l’Atlantique sur le climat de l’Arctique

Pierre Francus, Professeur à l’Institut National de la Recherche Scientifique
 

L’Arctique se réchauffe 2 à 3 fois plus vite que le reste de la planète. L’augmentation des températures y est modulée par la variabilité naturelle du climat, dont l’un des importants moteurs est les variations des températures des eaux de l’Atlantique Nord.

Ces fluctuations, connues sous le nom d’Oscillation Multidécennale Atlantique (AMO), sont liées à de grands bouleversements climatiques, telles que les sécheresses d’Amérique du Nord ou la sévérité des ouragans des dernières années. Cependant, on ne sait que peu de choses sur la durée exacte du cycle de l’AMO, si elle existe depuis longtemps et si elle influence le climat de l’Arctique.

Durant son doctorat et son postdoctorat, François Lapointe et une équipe de chercheurs du Québec, dont les chercheurs du CEN à l’INRS Pierre Francus et Thibault Labarre, et leurs collègues américains, ont analysé les sédiments annuellement laminés (varves) déposés dans le lac South Sawtooth sur l’île d’Ellesmere, Canada. L’analyse chimique et granulométrique de chaque varve, par un protocole unique développé à l’INRS, a permis de retracer année après année les couches de printemps, riches en titane et en sédiments fins, qui correspondent aux importantes fontes de neige qui ont lieu lorsque les eaux de l’Atlantique Nord sont froides.

L’étude a démontré que l’AMO influence une bonne partie du climat de l’Arctique canadien et du Groenland, qu’elle existe depuis 2900 ans, et que les températures actuelles de l’Atlantique sont les plus chaudes depuis près de trois millénaires. Ces données constituent la plus longue reconstitution de l’AMO et permettront aux climatologues d’intégrer l’influence des températures de l’Atlantique et les interactions océan-atmosphère dans leurs modèles pour générer de meilleures prédictions climatiques.

Article en accès libre ici.

Portrait de chercheur

Juan Carlos Villarreal

Depuis son arrivée en poste comme professeur au département de biologie de l’Université Laval, la recherche de Juan Carlos Villarreal aborde la phylogénie, la biodiversité, la conservation et l’impact des changements climatiques sur les groupes d’organismes qui composent une grande partie de la biomasse photosynthétique et la base de la chaîne alimentaire des régions boréale et subarctique: les bryophytes et les lichens. Ses travaux antérieurs portaient sur la systématique, la diversité, la phylogénie des anthocérotes et les interactions symbiotiques entre bryophytes et bactéries en milieu tropical.

Les bryophytes et les lichens jouent un rôle fondamental dans les cycles biogéochimiques planétaires du carbone et de l’azote tant de façon directe que par leurs interactions avec le microbiome. C’est pourquoi l’objectif principal actuel de sa recherche est de reconstituer leur diversité historique, afin de réaliser des prédictions sur l’impact des changements climatiques sur la répartition des espèces végétales et leur microbiome.

Il s’est également investi dans l’étude de la diversité génomique et fonctionnelle des bactéries et des virus associés aux lichens et bryophytes des régions nordiques. Avec une équipe multiculturelle et talentueuse, Juan Carlos essaie de mieux comprendre l’impact de symbioses entre micro-organismes et cryptogrammes de la pessière à lichens et des régions subarctiques. Juan Carlos s’intéresse au Nord depuis 2016 et travaille notamment aux stations de recherche Whapmagoostui-Kuujjuarapik et du Parc des Grands Jardins.

Les photos proviennent du site web du labo.

Perspectives étudiantes
Crédit photo: Rachel Guindon

Séjour de recherche à la norvégienne

Rachel Guindon, étudiante à la maîtrise en biologie, Université Laval

La deuxième année de ma maîtrise a été consacrée à un stage international à la Norwegian University of Sciences and Technologies (NTNU), à Trondheim en Norvège. Invitée à rejoindre le groupe de recherche BLUES (Biodiversity, Land Use and Ecosystem Services) au sein du Département d’histoire naturelle de NTNU, j’ai pu travailler sur mon projet de maîtrise en collaboration avec mon co-directeur James D. M. Speed, spécialiste des interactions plantes-herbivores. J’y ai côtoyé plusieurs étudiants à la maîtrise et au doctorat qui travaillent par exemple sur les effets du renne ou encore de l’orignal sur la végétation. Ces problématiques, ancrées dans un contexte norvégien, sont par ailleurs comparables à la réalité nord-américaine. En mars 2020, j’ai participé avec les membres de mon groupe de recherche à la conférence internationale Nordic Oikos Conference qui s’est déroulée à Reykjavik en Islande. J’y ai présenté mon projet de maîtrise qui porte sur l’effet de l’introduction du bœuf musqué sur la végétation du Nunavik par affiche ainsi que dans le cadre d’un concours « discours express » pour lequel j’ai obtenu un prix.

Ce type de séjour est une occasion en or de faire des rencontres marquantes tout en développant un vaste réseau de contacts, tant au sein du milieu académique que du milieu gouvernemental. Cela a été mon cas notamment avec la rencontre de la première ministre de Norvège Erna Solberg lors d’un événement étudiant dont les thèmes étaient l’éducation, l’égalité des sexes et l’environnement. Des responsables du Miljødirektoratet (Agence environnementale norvégienne) m’ont également invitée à participer à des activités de terrain à Dovrefjell, où se trouve une population introduite de bœufs musqués. Parmi les moments marquants des travaux de terrain, nous sommes entre autres intervenus à la suite d’une collision entre un bœuf musqué et un train, une scène pour le moins unique au contexte norvégien. Nous avons également effectué l’inventaire annuel de la population de bœufs musqués en marchant à travers les vallées et les montagnes escarpées de Dovrefjell. Cette collaboration a été une fabuleuse opportunité de pouvoir comparer la situation de ce grand herbivore en Norvège à celle du Nunavik, notamment en ce qui a trait aux méthodes de gestion des autorités environnementales.

Outre les nouvelles connaissances acquises qui bonifient mon projet de maîtrise, d’autres acquis hors de mon domaine de recherche ont marqué mon séjour. En demeurant près d’un an à Trondheim, j’ai ainsi pu parfaire mon apprentissage de la langue norvégienne et élargir ma compréhension du modèle économique et social scandinave. J’ai même appris à filer le qiviut, cette fibre exceptionnelle qui compose la couche isolante de la fourrure du bœuf musqué. À la suite de ce séjour absolument inoubliable, je ne peux qu’encourager les étudiants à développer et maintenir les collaborations et les échanges à l’international.

Crédits photo: Vincent Taillard

Traitement de sols contaminés au Nunavik: les défis de la recherche d’une solution adaptée

Par Vincent Taillard, ing., M.Sc. Étudiant Ph. D., Institut national de la recherche scientifique – Centre Eau Terre Environnement (INRS-ETE) Vincent.taillard@ete.inrs.ca et Gaëlle Baïlon-Poujol, spécialiste en environnement, Administration Régionale Kativik

Au Nunavik, les risques de déversements d’hydrocarbures sont extrêmement élevés puisque chaque bâtiment est muni de son propre réservoir de mazout. Les sols contaminés sont habituellement excavés puis transportés à grands frais vers des centres de traitement à l’extérieur de la région. Le Nunavik a grandement besoin d’une solution alternative efficace et adaptée à la réalité nordique. En 2018, un projet de recherche collaborative a donc été initié dans ce sens avec l’implication de l’Administration Régionale Kativik (ARK) et de l’Office Municipal d’Habitation Kativik (OMHK). Cette recherche ambitieuse pour trouver un procédé innovant de traitement des sols contaminés sous bâtiments devait nécessairement inclure une étape de tests sur site, dans un village du Nunavik. La préparation pour une intervention terrain en région éloignée comporte son lot de défis et doit être rigoureuse pour tenir compte des particularités de la réalité nordique.

  1. Consultation des organismes ayant développé des expertises spécifiques : Identifier des contraintes potentielles et de les intégrer dans la définition du projet.

  2. Étude des aspects socioculturels et éthiques de la recherche en milieu autochtone : une étape indispensable est la consultation des guides de bonnes pratiques de la recherche en milieu nordique publiés par différents organismes et groupes d’études.

  3. Définition des rôles des différents collaborateurs : l’implication de chacun des partenaires a été une des clés de la réussite du projet. Par exemple, l’ARK a agi comme agent facilitateur dans les démarches administratives (autorisations, aspect COVID-19, etc.) et l’Office Municipal d’Habitation Kativik a fourni un soutien logistique et technique indispensable une fois sur place.

Intervention terrain : de nouveaux obstacles

En 2018 et 2019, les interventions ont permis de se présenter, de rencontrer les collaborateurs locaux et les différents organismes et institutions ainsi que de préparer le site destiné aux essais. En 2020, en raison de la pandémie mondiale, l’accès au Nunavik a été très limité au cours du printemps, et le travail de terrain initialement prévu pour quatre mois a dû être écourté à deux mois. Malgré cela, les tests de traitement in situ se sont bien déroulés et ont permis la collecte de l’ensemble des données nécessaires.

Vers une solution durable

Une fois le projet de recherche et développement terminé, le déploiement de la technologie permettra donc d’offrir un outil de traitement qui sera non seulement adapté au contexte particulier du Nunavik, mais également exploitable par la communauté locale.

La recherche en pandémie

Rachel Guindon, Étudiante à la maitrise en biologie, Université Laval

Continuer de faire de la recherche chez soi en temps de pandémie demande discipline, motivation et détermination, mais également… du temps pour soi! Et quoi de mieux pour cela que de reconnecter avec son sujet de recherche par la découverte d’un savoir traditionnel. C’est lors de mes travaux de terrain au Nunavik portant sur le bœuf musqué que j’ai remarqué le qiviut, la laine douce et isolante de ce grand herbivore arctique, accroché aux arbustes de la toundra. Ayant appris les rudiments du filage auprès de collègues biologistes lors d’un stage de recherche en Norvège, j’ai décidé de me lancer en utilisant la laine que j’avais alors récoltée. Le confinement de l’automne 2020 m’a laissé plusieurs soirées libres pour pratiquer et améliorer mes techniques de filage. J’ai pu dénicher un vieux rouet québécois de plus de 100 ans qui me permet de filer plus rapidement le qiviut, tout en découvrant que le Québec avait une véritable expertise dans la production de rouets, outils désormais tombés dans l’oubli. Youtube s’est avéré très utile pour trouver des vidéos de techniques provenant notamment d’Inuit du Nunavut et de l’Alaska, véritables maîtres dans l’art de filer et tricoter cette laine unique qu’on dit huit fois plus chaude que celle du mouton. En plus de renouer avec le filage, un savoir traditionnel québécois, j’ai pu en apprendre plus sur l’utilisation et l’importance du qiviut chez les communautés inuit tout en restant en contact avec mon sujet de recherche!

Crédits photo: Rachel Guindon

Des nouvelles de l’organisation

Aviez-vous remarqué que le CEN a un nouveau logo?

Le logo du Centre d’études nordiques contient désormais toutes les lettres de l’acronyme. Il a tout de même conservé un peu de ses couleurs et de son apparence originale. Un grand merci à Madeleine-Zoé Corbeil-Robitaille pour le graphisme!

Le CEN au coeur des enjeux d’équité, de diversité et d’inclusion!
 

Le CEN considère qu’il est essentiel que toute sa communauté évolue dans un espace inclusif, accueillant, responsabilisé et égalitaire, afin que chaque personne puisse s’épanouir et contribuer à la réflexion et au développement des connaissances sur les enjeux nordiques actuels. De surcroît, le CEN considère que la diversité d’expériences, de perspectives, de préoccupations et de pensées est un puissant moteur de recherche et d’innovation. C’est pourquoi il s’est doté d’un plan d’action concret avec des objectifs mesurables en matière d’équité, diversité et inclusion. Ce plan d’action, dont l’élaboration a été principalement menée par Marie-José Naud, est disponible sur le site web du CEN. La direction du CEN invite ses membres à en prendre connaissance et de ne pas hésiter à faire part de tous commentaires, suggestions et préoccupations.
 

Un voxpop sur l’inclusion en recherche nordique a eu lieu les 8-9-10 décembre durant la réunion scientifique Arctic Change 2020. Le projet a été réalisé par l’équipe du projet #InclusionenRechercheNordique, en partenariat avec les jeunes inuit.e.s de la société cinématographique d’Arviat (Arviat Film Society). Les objectifs de l’initiative sont les suivants:

1. Entendre les diverses voix au sein de notre communauté sur leurs expériences;

2. Célébrer la diversité qui enrichit notre communauté de recherche;

3. Identifier les obstacles et les barrières grâce à une approche intersectionnelle;

4. Réfléchir sur les façons d’éliminer ces obstacles en tant que communauté;

5. Promouvoir l’équité, la diversité et l’inclusion au sein de notre communauté;

6. Et surtout de faire mieux!

Le voxpop est une série de courts métrages qui présentent différents parcours de membres de la communauté de la recherche nordique, ainsi que leurs réflexions sur la question de l’inclusion au sein de cette communauté. Les courts-métrages sont disponibles ici. Mille mercis à Marie-José Naud et toutes les personnes impliquées dans ce magnifique projet! 

La recherche en rafale

Des algues en plein hiver arctique?

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Comment les orignaux peuvent limiter les effets des changements climatiques?
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Des liens entre le climat, le volcanisme et l’histoire humaine

Léquipe de recherche a utilisé des échantillons de plus de 9000 arbres pour reconstituer avec précision les températures estivales annuelles en Eurasie et en Amérique du Nord depuis l'an 1 de notre ère. L'équipe a mis en parallèle les variations climatiques importantes avec des éruptions volcaniques majeures et des évènements historiques marquants.

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Rayonnement international

Des chercheur.euses du CEN participeront à un projet transdisciplinaire sur les interactions climat-environnement-culture

James Woollett, Najat Bhiry et Reinhard Pienitz ont reçu l’appui de Belmont Forum pour un projet transdisciplinaire axé sur les interactions culture-environnement en réponse aux changements climatiques dans l’arctique et le subarctique du nord de l’Atlantique. Le projet, mettant à contribution des participants provenant d’une vingtaine d’institutions de huit pays, a pour but d’évaluer la résilience et la vulnérabilité de ces régions. Le projet sera réalisé en intégrant des données historiques et actuelles provenant du Nunavik, du Labrador, du Groenland et de l’Islande. Ces données serviront à mettre en relation 1) la variabilité naturelle de la glace de mer, du climat et de la végétation, 2) l'adaptation des populations humaines locales à leur habitat ainsi que 3) la représentation et la perception culturelles des environnements naturels par les populations locales et extérieures à la région.

En savoir plus sur le projet

Distinctions spéciales

Toutes nos félicitations à Michel Allard, membre du CEN et professeur de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, promu au rang de professeur émérite par l’Université Laval! Cette promotion au rang d’émérite est la plus haute reconnaissance accordée par l’Université Laval à un membre du corps professoral. Elle souligne la brillante carrière scientifique et académique du professeur Michel Allard et l’ampleur de sa contribution à l’avancement des connaissances en matière de géologie du Quaternaire, de géomorphologie, de science du pergélisol et de climatologie. Ses travaux, qui ont notamment traité de l’incidence du dégel du pergélisol sur lenvironnement naturel et sur les infrastructures du Grand Nord, ont permis d’améliorer concrètement la vie de ces communautés et la résilience de leurs aménagements aux changements climatiques.

https://www.ulaval.ca/notre-universite/prix-et-distinctions/emeritat/michel-allard

Serge Payette, professeur au Département de biologie de lUniversité Laval, entrera prochainement dans le cénacle de l’Ordre du Canada. Pionnier de la recherche sur les environnements nordiques du Québec, il reçoit cette distinction en raison de ses contributions majeures à la recherche sur les changements climatiques et sur la flore nordique du Québec et du Labrador. Toutes nos félicitations pour cette reconnaissance bien méritée!

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1753112/serge-payette-ordre-canada-scientifique

Toutes nos félicitations à David Didier, désormais professeur en géographie à l’Université du Québec à Rimouski, qui a reçu la médaille d’or académique du Gouverneur général. Cette reconnaissance souligne la qualité de son dossier universitaire dans le cadre de son doctorat sur le développement et l’analyse d’une méthode de cartographie de la submersion côtière dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent.

 

À vos calendriers!
11-12 février 2021 - 60e Colloque annuel du CEN (en format numérique)
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